Les vieux de la vieille (comme moi) ont connu la sortie de Donkey Kong Country sur Super Nintendo. Ce jeu a été un renouveau pour son héros et surtout c’était un super jeu de plateformes qui avait des graphismes en 3D digitalisés du plus bel effet. Tout comme Super Mario World, il est devenu un titre phare sur cette console. Bien des années plus tard, le successeur est arrivé en la présence de ce Donkey Kong Country Returns sur WII. Tout un programme.
Tu veux une banane?
Passons rapidement sur le côté histoire qui ressemble étonnamment à son prédécesseur : La réserve de bananes de Donkey et Diddy Kong a été volée. Cette fois, c’est par des êtres étranges venus du volcan (des Tikis, masques Hawaïens), point central de l’île de Donkey Kong, qui ont comme particularité d’hypnotiser les habitants de l’île pour les aider dans leurs méfaits. Pas de chance, l’hypnotisme ne fonctionne pas sur nos amis simiens (ainsi que les cochons et les rhinocéros mais j’y reviendrai) et ceux-ci vont donc parcourir les 8 niveaux qui composent cette île à la recherche de leurs bien-aimées bananes. Donc, fi cette fois des crocodiles voleurs mais le coup du vol de bananes est vraiment calqué sur le premier Donkey Kong Country. Petite remarque, le studio derrière ce nouveau Donkey Kong s’appelle Retro Studio. Si comme moi vous en déduisez que ce sera un bon jeu old-school qui devrait le faire, vous avez absolument raison. Bienvenue dans un jeu de plateformes à l’ancienne qui mettra vos réflexes à rude épreuve car, d’avance, sachez que ce jeu offre un challenge assez costaud.
Saut et vol plané.
Alors, je voudrais d’abord vous parler de l’aspect général du jeu et insister sur un point : non seulement il est très beau mais surtout j’ai vraiment eu l’impression de jouer à un jeu qui correspond bien et exploite tout aussi bien la WII. Les musiques sont très bonnes, les environnements sont superbes, les personnages sont tous très bien animés et il y a des tonnes de petits détails qui vous feront sourire. De ce point là, c’est vraiment une réussite. D’ailleurs, les 8 niveaux proposent chacun une thématique bien suivie qui va vous permettre de varier votre plaisir de jeu, si pas le gameplay même des niveaux. Enormément de bonnes idées ont été utilisées et la meilleure est de revenir à un bon jeu old-school qui vous remémore plein de bons souvenirs. Concernant vos deux singes, vous jouerez uniquement avec Donkey Kong et Diddy sera sur votre dos, prêt à vous assister de son petit propulseur histoire de planer un petit peu. Diddy rajoutera surtout deux cœurs à vos propres deux cœurs, histoire de résister plus longtemps aux assauts ennemis et autres pièges. Car oui, je l’ai déjà dit mais il faut bien insister sur ce point, Donkey Kong Country est vraiment difficile. Les joueurs débutants auront du mal à le terminer … enfin, oui et non.
Bonus et facilités.
Même si le jeu est difficile, il est relativement simple de remplir son compteur de vies supplémentaires. Que ce soit en attrapant 100 bananes ou en achetant dans la cabane du vieux singe avec les pièces d’or ramassées en chemin, vous aurez du mal à arriver à zéro. En plus, il y a dans chaque stages (ou presque) des petites zones bonus remplies de bananes, de pièces, de vie et surtout d’une pièce de puzzle. Car oui, il y a encore plein de petits trucs à dénicher comme les lettres KONG ou les puzzles. Les lettres KONG ouvrant, si elles ont été découvertes dans tous les stages d’un niveau, un stage secret qui servira à ouvrir le temple d’or des bananes. Ce lieu secret, accessible seulement après avoir terminé le jeu, vous ouvrira la voie vers un mode miroir super difficile où Donkey devra, seul et avec un seul cœur, finir tous les stages en partant de la fin … dur, dur. Heureusement, dans toute cette histoire, que la maniabilité de Donkey Kong est relativement bonne. J’ai bien dit relativement et pas excellente car il prend quand même pas mal de temps à se retourner et lancer sa roulade (en avançant et secouant la manette) qui ne fonctionne pas toujours au quart de tour. Pareil pour le souffle (bas plus secouer la manette) qui se transforme parfois en roulade car secouer la manette vous fait parfois bouger votre pouce de la croix directionnelle. Il faut dire que je jouais juste avec la WiiMote car je trouve ce contrôle très amusant. Sinon, on peut aussi acheter chez le vieux singe des potions d’invincibilité temporaire (chouettes pour les boss), des cœurs supplémentaires (un à la fois), la clé d’un stage fermé par niveau ou même un perroquet qui vous guidera pour trouver les pièces de puzzle dans un stage.
Il y a des invités dans le jeu.
Quelques animaux vous aideront durant votre quête comme le cachalot qui vous emmènera sur les flots ou le rhinocéros qui peut détruire les murs et les piques u sol. Il y a aussi les cochons qui seront les gardiens des chekpoints dans les stages, qui vous donneront des indications de temps en temps et qui, si vous perdez trop de vies, vous proposeront de passer la main à Super Kong, un singe gris qui va gagner le stage sans problème mais qui ne ramassera aucun bonus. Avec lui, vous pouvez continuer à avancer dans le jeu malgré un stage trop compliqué pour vos pauvres capacités. Et, je dois l’admettre, j’ai eu recours à 3 reprises à Super Kong. Dans mon cas, c’était surtout pour 3 niveaux super compliqués où Donkey est perché sur une barrique fusée et je trouve vraiment que la maniabilité de cette fusée n’est pas terrible. On n’a juste à appuyer sur une touche pour donner de la puissance et monter ou on la relâche pour descendre. C’est simple mais avec des obstacles sur l’écran, c’est le boxon de gérer correctement la puissance et les descentes. Dans le genre de niveaux bien compliqués, il y a aussi l’usine enfumée, les courses avec la lave mais surtout les passages en wagonnet dans les mines qui vous feront dresser les cheveux sur la tête (mais j’y suis arrivé quand même).
On passe encore de la pommade
Au rayon des points super positifs, j’ai adoré voir des monstres gigantesques qui vous suivent au fur et à mesure du stage ou d’autres subtilités comme le fait d’avoir des stages qui se déroulent sur plusieurs niveaux de profondeurs ou en vision à contre-jour. Sérieusement, j’ai adoré jouer à Donkey Kong mais maintenant que je l’ai terminé … j’avoue ne plus avoir envie de m’y remettre avant un bon moment. Ah, oui, j’ai oublié de vous parler du mode 2 joueurs. Celui-ci permet au second joueur de contrôler Diddy dans les niveaux solos mais ça n’apporte pas grande chose si ce n’est de pouvoir le faire sauter plus haut. Ce mode a le mérite d’exister mais n’apporte rien grand-chose. Par contre, pour les férus du scoring, on peut refaire les niveaux avec une limite de temps. Bonne chance pour les furieux qui s’y essayeront. Sinon, concernant la durée de vie, on a annoncé sur plusieurs sites qu’elle tournait autour d’une dizaine d’heure pour le mode solo. Je dirais plutôt entre quinze et vingt heures de jeu au vu du nombre de fois que j’ai du recommencer des niveaux. Rien que le boss final m’a pris une trentaine de vies car on l’attaque avec juste 2 cœurs et il est assez compliqué si on ne prend pas la peine de bien l’observer (enfin, plusieurs fois). Mais au moins, il a du charisme et le jeu, en soit, donne un vrai intérêt à votre parcours (du combattant).
C’est le Donkey Rap …
Terrible, super beau, génial, retro mais aussi vachement difficile. Voici Donkey Kong Country Returns résumé en une phrase. C’est un jeu qu’il faut absolument posséder dans sa ludothèque Wii, surtout si on a connu les épisodes Super Nintendo. Nostalgie, quand tu nous tiens.
Genre : Plateforme 2D | Sous-genre : Classique |
Jeu de référence (WII) | Kirby's Adventure Wii (8/10) |
Recherche graphique
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Travail du scénario
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Qualité des contrôles
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Profondeur du gameplay
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Qualité auditive (sons)
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Level-design
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Contenu/durée de vie
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Ambiance
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Appréciation globale
| 8/10 |
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