10 octobre 2019

PLAYSTATION 3 : Asura's Wrath

Que voilà un jeu qui attendais depuis longtemps, des années en fait, de se trouver enfin glissé dans ma console. Il faut dire que j’en avait entendu beaucoup de bien à l’époque et donc, naturellement, je l’ai acheté quand j’en ai eu l’occasion. Mais j’ai aussi entendu certaines critiques négatives concernant son gameplay. Pourtant, un jeu Capcom est souvent très bien à ce niveau. Vérifions donc en détail. 

Zeeeen

Asura est un des 8 généraux divins qui protègent les habitants de Gaia, la terre. Celle-ci est constamment attaquée par des Ghomas, êtres purement négatifs, qui s’acharnent sur la pauvre humanité pour la détruire et récolter les âmes des morts pour augmenter leur pouvoir. Les Ghomas sont créés par Vitra, un être immense qui se terre dans la planète elle-même et est la cristallisation de la volonté de la planète d’éradiquer l’humanité. Pas cool, donc. Après une énorme bataille entre les forces célestes et les Ghomas, Asura parvient à vaincre Vitra grâce à l’apport énergétique de Mithra, sa fille, qui fait le pont entre lui et la puissance du Mantra. Vitra est contraint à retourner se cacher sous terre pour reprendre des forces, ce qui est le premier pas d’une machination hourdée par lord Deus, le chef des 8 généraux divins. Il emprisonne et torture Mithra pour qu’elle puisse distribuer ainsi le pouvoir du Mantra à ses généraux, il tue également Asura et son épouse pour éviter sa colère. Sauf que, depuis le royaume des morts, la colère d’Asura ne s’est pas calmée. Et 12.000 ans après sa mort, le général déchu revient sur terre en quête de vengeance.


Appuyez sur Triangle.

Alors je ne vais pas vous mentir, j’ai apprécié cet Asura's Wrath principalement par son scénario. Suivre ce personnage guidé par la rage et la colère qui perds tout puis revient à la vie et part en quête de vengeance simplement parce qu’il entend sa fille adorée pleurer depuis 12.000 ans est top. Il y a beaucoup de noblesse dans ce personnage qui le rend très attachant. Aussi, le visuel est quand même très bien foutu avec des ennemis peut-être pas extrêmement variés mais suffisamment pour ne pas trop le remarquer avant les deux tiers du jeu. Le fait d’avoir des ennemis gigantesques a été aussi quelque chose qui a fait la renommée de ce jeu. Les voix également sont impeccables. Une très belle version anglaise, bien jouée et toujours juste, permet de vraiment faire passer les émotions de chaque personnage. Et c’est également la même chose niveau des musiques qui marchent très bien avec l’idée Zen, mantra … du jeu. On serait presque à un carton plein sauf que … tout cela ne fait pas un bon jeu. Et là, je vais commencer à râler sévèrement.


QTE par-ci …

Un des aspects négatifs d’Asura's Wrath que j’avais pu entendre serait une utilisation un poil abusive des QTE. Alors non, ce n’est pas un poil abusif … le jeu n’est qu’un énorme QTE, on est au-delà de l’abus. Le jeu se présente systématiquement comme ceci : en premier on a une séquence d où on peut prendre la main avec un peu de beat’them all en 3D ou un shoot en 3D où il faut juste faire monter sa barre de furie pendant quelques minutes, que ce soit contre des ennemis basiques ou un boss ET en utilisant des QTE pour booster la barre de furie. Ensuite on a des phases de combats purement en mode QTE. Et c’est casse pied car le jeu veut juste vous faire faire ces séances de beat’them all ou de shoot sans intérêt juste pour dire « ah tu vois, tu as la manette en main pour faire bouger ton perso ». Et une fois les grosses séances de QTE en route, hé bien on n’a même pas besoin de les faire. Ceux-ci n’ont quasi aucun impact hormis de vous faire gagner des points à la fin du niveau (Capcom oblige). Dire qu’Asura's Wrath est juste un énorme film interactif ne serait pas très loin de la vérité. D’autant que la découpe en chapitre avec une pause au milieu et un trailer à la fin présentant la suite va totalement dans ce sens. 


QTE par-là …

Mais est-ce que cela est gênant pour un joueur, me demanderez-vous ? Hé bien la question mérite d’être posée car finalement je n’ai vraiment réalisé cet état de fait que vers le tiers du jeu. Vu qu’il mélangeait quand même plusieurs styles de séquences, je me disais que çà passait tant que çà s’arrêtait là mais c’est vite devenu trop visible et finalement je n’ai continué le jeu que pour voir jusqu’où irait le scénario. Et le coup des 5 épisodes à finir en mode S ou les 50 épisodes à réussir pour ouvrir la vraie séquence finale m’a bien gavé. Au final, je n’ai quasi pas joué réellement plus d’une heure pendant tout le jeu et çà m’a beaucoup déçu. 


Ras-le bol des QTE !!!

Il avait tout pour être une pépite de ma collection mais Asura Wrath n’est finalement qu’un pétard mouillé. Je ne sais pas du tout à quel genre de joueurs il s’adresse mais surement pas à moi. C’est bien triste. Heureusement que son scénario est intéressant voire épique, c’est la seule chose qui le sauve un peu

Appréciation globale 
4/10



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