Décidément, le petit monde des jeux mobiles n’a pas fini de me surprendre. En faisant l’inventaire des jeux achetés dans des packs Humble Bundle, je suis tombé sur un titre étrange : VVVVVV. A quoi pouvait donc correspondre ce titre ? Quel genre de jeu étais-ce là ? Aussi, n’écoutant que mon courage … je l’ai essayé.
Capitaine sur la passerelle.
Notre histoire commence dans l’espace, et plus précisément dans un vaisseau spatial. Votre équipage vaque à ses occupations sans s’en faire lorsque tout à coup, une catastrophe. Quelque chose a heurté votre vaisseau et vous n’avez d’autre choix que de l’évacuer. Malheureusement, ce ne sera pas aussi simple. Après une distorsion spatiale, vous vous retrouvez seul dans le vaisseau et personne ne répond à vos appels, pareil sur la radio de bord. En fait, vous êtes passé dans une autre dimension, la dimension VVVVVV. Il vous faudra partir explorer celle-ci et retrouver un à un vos membres d’équipage, ceux-ci étant nécessaire pour analyser puis défaire cette distorsion spatiale. Seulement, les choses ne seront (évidemment) pas aussi simples que cela. La fameuse dimension remplie de pièges en tout genre et surtout, la gravité y est très étrange. Vous pourrez à loisir l’inverser afin de continuer à explorer les alentours mais surtout l’utiliser à foison afin de passer tous les pièges sans mourir, ce qui ne sera pas une mince affaire. A croire que presque tout dans cette dimension a décidé de ne pas vous faciliter la tâche.
Le Pixel Art à son paroxysme
Ne pas dire que VVVVVV est pauvre graphiquement serait purement mentir. Visuellement, il n’y a jamais grand-chose à l’écran. Sol, plafond, quelques pics et des plateformes mobiles seront votre quotidien. Le fond de l’écran sera également très pauvre avec un fond noir en extérieur et des fonds uni avec parfois quelques traits ou formes pour les agrémenter en intérieur. VVVVVV fait dans le minimalisme absolu. Même les personnages sont dans cette veine car ils sont composés de justes quelques pixels. C’est peu mais c’est suffisant pour reconnaître un sourire ou comprendre quand votre personnage fait la moue. Ceci est un choix artistique des plus assumé par les créateurs, autant vous y faire et si vous êtes allergiques à ce genre de démarche, n’hésitez pas à aller voir d’autres jeux. Maintenant que ce point est bien ancré dans vos esprits, on va pouvoir parler de ce qui fait le corps de tout jeu, je veux bien sûr parler du gameplay. Alors, comment vous dire cela sans froisser aucun lecteur. Le gameplay est presque aussi minimaliste que les graphismes et cela rend tout le jeu absolument prenant. Il n’y a que3 principales possibilités de contrôles dans le jeu. On peut se diriger vers la gauche, se diriger vers la droite et changer la gravité. Et avec ce minimum d’actions possibles, on peut en faire des choses…
Un Portal avec la gravité.
Votre mission, si vous l’acceptez …
Et croyez-moi, vous mourrez souvent … très, très souvent. Pour ma part, je suis mort quelque chose comme 1700 fois avant de voir la fin du jeu. Mais les morts ne sont pas punitives pour un sous. En fait, il y a des centaines de points de sauvegarde automatique dans le jeu, quasi un ou deux par écran. A ce niveau, VVVVVV est un véritable «die and retry» à l’ancienne sauf qu’ici il faudra beaucoup de dextérité et de réflexes. C’est un peu comme un Super Meat Boy MAIS dans un monde énorme. En effet, il n’y a pas de niveaux dans VVVVVV. La carte est énorme et il vous faudra la parcourir pour y découvrir des téléporteurs (pour aller plus vite) ainsi que votre équipage perdu. Mais, et même si j’ai adoré ce VVVVVV, j’ai là un petit bémol qu’il me faut vous avouer. J’ai trouvé le jeu trop court. Trois à quatre heures m’ont suffi pour en venir à bout et c’est trop peu car je m’amusais tellement dans ce jeu que je ne voyais véritablement pas le temps passer.
Oh oui, vous en redemanderez.
Si vous n’avez pas peur de ce visuel épuré voire minimaliste et que vous cherchez du challenge, VVVVVV est fait pour vous. Trop court, vraiment, mais pourtant tellement prenant que l’on ne peut que l’adorer.
Appréciation globale
8/10
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