20 janvier 2015

PSP : Ridge Racer

Le fan de Sony qui ne connaît pas Ridge Racer devrait aller se cacher. C’est le jeu de course automobile qui a marqué les esprits par ses graphismes sur la première Playstation et qui a vu de nombreuses suites au fil du temps. Voici entre mes mains la version PSP de cette série mythique. J’ai le pied sur l’accélérateur et je suis paré à démarrer.3, 2, 1 … GO !



Le pied sur l’accélérateur.

Bon, on ne va pas parler d’histoire ou quoi que ce soit pour rentrer directement dans le jeu. Il faut dire que pour un jeu comme Ridge Racer, c’est tout ce qui compte. Alors on a différents modes de jeu comme les coupes en mode facile, moyen et pro, les courses simples et des épreuves diverses comme le contre la montre.  Il y a aussi du versus en réseau local mais comme à chaque fois, il faut avoir un ami à portée de wifi avec le même jeu ce qui peut être compliqué. Voilà, çà c’est fait. On peut maintenant parler de ce que vous attendez tous. Et oui, Ridge Racer est beau, mais alors vraiment beau. Les possesseurs de PSP peuvent largement se réjouir car cette marque de fabrique qui suit la série depuis son premier opus a été fort bien respectée. Les véhicules, tout d’abord, sont assez bien réalisés avec différentes  teintes, formes … et une valeur différente pour le dérapage (mais j’y reviendrais plus tard).


Plein les yeux.

Au niveau des circuits, là aussi c’est impeccable. Chacun des circuits est proprement magnifique avec des décors exceptionnels dont des cascades, des plages, des canyons et bien plus encore. Le souci du détail a été porté à son paroxysme avec un level-design très poussé. Vous serez d’ailleurs for heureux de retrouver quelques circuits venant des anciens épisodes. Comme à chaque fois, chaque circuit se décline sous plusieurs formes. Certaines routes se retrouvant barrées pour changer la forme du circuit, on fait les circuits à l’envers, … histoire de profiter de ceux-ci dans tous les sens possible. Et bien sûr, chaque circuit est conçu de manière à vous laisser vous amuser avec le dérapage. Car oui, le cœur du gameplay de  ce Ridge Racer tourne autour du dérapage et ce pour deux raisons. La première est qu’à chaque dérapage on charge un peu une jauge de turbo qui, une fois remplie, permet de vous donner un court coup de boost fort appréciable. La seconde raison est que déraper intelligemment vous permet de prendre des virages en perdant un minimum de vitesse et de dépasser facilement vos concurrents. Mais là, il faudra quand même faire bien attention à ceux-ci car ils auront la fâcheuse tendance à vous bloquer le passage et c’est là que le niveau de dérapage de votre voiture peut être très important. Faible, moyen, dynamique … vous devrez trouver le réglage qui vous convient le mieux pour effectuer les meilleurs dérapages suivant les situations.


Tokyo drift.

Déraper, oui, mais avec modération quand même. Car si un dérapage vous permet de ne pas trop perdre de vitesse, un dérapage trop grand vous enverra peut-être dans la barrière de sécurité ou vous fera faire un 360 degrés. Tout est une question de dosage. Concernant les conditions de victoire des courses, là aussi c’est tout simple (enfin, pour la plupart des courses). Il suffit juste de dépasser les 10 autres concurrents endéans les 3 tours de circuit. Si les deux ou trois premiers d’entre eux se laisseront passer dès les premières secondes, les 3 derniers ne seront pas aussi faciles. Vos adversaires utiliseront leur turbo, se mettront souvent dans votre chemin pour vous bloquer et auront des sursauts de puissance et de maniabilité par moments. Mais de toute façon, vous aurez pour vous une puissance quasi constamment supérieure et une utilisation du dérapage bien plus efficace. D’ailleurs, c’en est presque problématique par moment car vous n’utiliserez jamais le frein, par exemple, alors que vos adversaires l’utiliseront pour ralentir avant les gros virages. De ce fait, vous les rattraperez systématiquement même si ce sera parfois plus difficile. Mais bon, vous devrez de toutes façons remporter toutes les coupes à votre disposition pour prétendre débloquer tous les circuits et voitures. Et quand je dis tous les circuits, je devrais peut-être plutôt parler de tracés. En effet, vu que nombre de circuits sont réutilisés à outrance en changeant une partie du tracé ou en allant en sens inverse, vous en aurez vite fait le tour.


Toujours la même chose.

C’est le plus gros reproche de ce Ridge Racer, le jeu est diablement répétitif. Et le peu de véritables circuits à disposition n’aide pas à évacuer cette sensation. Et puis, le dérapage a quand même certaines limites voire des bugs. Vu que le jeu cherchera toujours à vous remettre dans le sens de la route, cela peut être parfois étrange. Imaginez un double virage droite gauche et que vous dérapez à gauche pour commencer, si vous n’avez pas le temps de changer de direction de dérapage, vous allez faire le second virage … en dérapage inverse … tournant à droite tout en étant dirigé vers la gauche avant de vous redresser. A croire que le jeu souffre de petits bugs à ce niveau. Mais il ne faut pas non plus jeter la pierre à ce jeu. La qualité des graphismes, les bons contrôles, les bonnes musiques et même les voix françaises de qualité en font quand même une valeur sûre.  Les fans de la première heure seront ravis sans aucun doute. Les puristes lui reprocheront surement le manque de réalisme dans la conduite alors que l’on se trouve dans un jeu plutôt arcade.


Un taxi, monsieur ?

Ridge Racer est un jeu beau et bon. Cependant, il n’apporte rien d’exceptionnel au genre et abuse de ses possibilités de dérapage. A réserver pour les amateurs de jeu de conduite arcade.


Appréciation globale
6/10






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