Les FPS … au début, le premier à avoir vraiment lancé le genre, c’est Wolfenstein 3D : des labyrinthes plats remplis de soldats nazis à nettoyer de fond en comble pour enfin vaincre Hitler himself. Ensuite vint Doom. Magnifique, incroyable et complètement fou, Doom a marqué les esprits avec son univers apocalyptique, ses niveaux dotés d’une architecture de folie, sa durée de vie incroyable et j’en passe. Doom est d’ailleurs encore considéré à l’heure actuelle comme le premier véritable FPS ... une légende. Mais tout légendaire qu’il soit, Doom a eu beaucoup de mal à apparaître sur console : trop lourd ou gourmand, consoles trop peu puissantes … C’est sur les consoles 32 bits que Doom a enfin pu donner de la voix correctement. Et pourtant, la Super Nintendo aussi a accueilli cet ancêtre.
Mars … et ça repart.
L’action de Doom se déroule sur Mars (la planète, pas le gouter). Lors d’une fausse manœuvre, une porte vers l’enfer va être ouverte, plongeant dans l’horreur toux ceux qui s’y trouvent (toute votre base en fait). Et vous, en tant que soldat d’élite, devrez fuir ces lieux remplis de soldats zombies, de divers démons et d’autres créatures de l’enfer. Histoire de vous défendre efficacement, quelques armes vous seront fournies (ainsi que des munitions parfois au compte-goutte) comme par exemple le pistolet, le fusil à pompe, la mitrailleuse, la tronçonneuse, le lance roquette … et encore d’autres. Les environnements évoluent au fur et à mesure du jeu pour aller de la base spatiale aux enfers. Les niveaux sont entre le simple et le gigantesque vous obligeant à les parcourir parfois durant des heures pour les plus grands. De plus, l’architecture des niveaux est tout bonnement incroyable pour l’époque avec des escaliers, des sauts, des passages secrets et des cachettes, etc. Le fait d’être réellement dans un environnement en 3D renforce totalement le plaisir de jeu. Une totale révolution pour l’époque.
L’enfer de Dante.
Doom sur console, c’est d’abord beaucoup de déboires. Les limitations des consoles retardant constamment un portage correct. Finalement, c’est sur le 32X de SEGA que Doom pu pour la première fois être porté … même si de désagréables bandes réduisaient considérablement la fenêtre de vision. En même temps (ou presque), les versions Jaguar et Playstation de Doom sortaient (sans les limitations de la 32X au niveau de l’écran). Et, passant par la petite porte, Doom sort sur Super Nintendo, machine bien dépassée face à la concurrence 32/64 bits. On ne s’y attendait vraiment pas. Pourtant, c’est comme pour la pub de la Renault Clio : La Super Nintendo, elle a tout d’une grande (merci le Super FX). Qu’elle surprise mes aïeux. On se retrouve véritablement face à la version originale en tous points sur Super Nintendo. La manette avec les deux gâchettes permet un très bon contrôle du jeu et toutes les sensations de la version d’origine reviennent très vite. Le jeu est très fluide, les contrôles répondent bien, les musiques et bruitages sont identiques à l’original et ... c’est tout. Il n’y a rien d’autre à dire si ce n’est qu’au bout d’un moment, vos yeux en prennent un coup car sur une grande télé, Doom, qui est quand même assez pixélisé comme FPS 3D, fait assez mal aux yeux. A part ça, rien à redire. Je félicite quand même l’équipe qui a réalisé ce portage car il fallait vraiment l’oser d’une part et le réussir de l’autre. Et ici, cet essai a été concluant.
En fin de compte.
Quasi conforme à l’original, Doom sur Super Nintendo réalise son pari de porter sur une console en fin de vie le tout premier véritable FPS sorti sur PC. Si ce n’est cette désagréable gène aux yeux après quelques heures de jeu sur un grand écran, Doom sur Super Nintendo est réellement impressionnant.
7/10
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