2 mai 2017

PLAYSTATION : Asterix

Les jeux que l’on trouve par hasard au fil de ses promenades et que l’on prend à la jaquette, c’est toujours un risque. D’un côté on ne peut pas connaître tous les jeux qui sont sorti et donc se baser sur la jaquette est l’unique solution mais de l’autre, on peut toujours faire de bonnes surprises. Et justement, c’est le moment de vous parler d’Asterix sur Playstation, un jeu … pas du tout comme je m’y attendais.


En 50 avant Jésus-Christ … 

Vous connaissez toutes et tous les aventures d’Asterix ? Non ? Alors allez acheter les BDs et les films (les dessins animés et le Mission Cléopâtre d’Alain Chabat). Aujourd’hui, nos sympathiques gaulois gavés de potion magique doivent aider leur druide Panoramix à récupérer les différents ingrédients d’une étrange potion. Aussi, nos compères gaulois vont parcourir toute la Gaule et botter hors du pays les romains, région par région. Et là il y a fort à faire car toute la gaule est occupée hormis le petit village de nos irréductibles préférés. Il faudra envoyer des gaulois dans tous les sens pour combattre les légionnaires romains qui continuent à arriver sur les vertes terres gauloises. Mais couplés aux romains, il y a les habituels pirates qui veulent contrôler les mers et surtout il y a César qu’il faudra aller gentiment ramener à Rome à grand coups de coups de sandales quelque part.


Attends, pas de baffes ?

La première chose qui m’a complètement surprise, c’est que cet Asterix n’est pas du tout (enfin pratiquement pas) un jeu de plateforme ou un beat’them all. Il s’agit en fait d’un jeu de stratégie, une espèce de Risk à la gauloise … et moi j’aime ça, la stratégie. Passé le premier choc de la découverte, on découvre le système de jeu par tour. Chaque tour de jeu entre les gaulois et les romains se déroule de la même façon en trois actes : renforts, attaque et consolidation. En gros à chaque tour de jeu on commence par envoyer des renforts dans des zones que l’on occupe. Panoramix nous envoie à chaque tour une douzaine de moustachus prêts à en découdre. Une fois ceci fait, on lance jusqu’à trois attaques. Pour chaque attaque on choisit de quelle zone nos troupes vont partir ainsi que combien de gaulois vont aller à l’attaque. L’idéal étant d’envoyer  plus de soldats que les troupes en places dans les camps romains. Une fois l’attaque finie, on voit combien de nos guerriers sont encore en place … ou pas car il n’est pas exclu de s’être fait botter les fesses. Ensuite, la dernière action est de faire jusqu’à trois déplacements de troupes histoire de renforcer les zones un peu en danger. Ensuite, vient le tour des romains qui se passe d’exactement la même façon. Et le but étant bien sûr de réussir à capturer (et à garder) les 6 zones de la carte qui contiennent les ingrédients pour la potion de Panoramix.


Asterix a la gaule !

Alors, il y a quand même une petite particularité dans le gameplay qui permet de changer un peu  de style. En effet, certains territoires vous proposent deux nouvelles sortes de gameplay : une épreuve sportive ou un passage de beat’them all. Pour les épreuves, il s’agit soit d’un jeu de lancer de romain qui rappelle la discipline du lancer de marteau, soit d’éclater des tonneaux en évitant les romains.. Si cette épreuve est loin d’être plaisante à jouer, il faut souvent jouer de malice pour s’y attaquer vu que plus ces territoires contiennent de romains, plus il est complexe de gagner le jeu. Ceci causant des conditions de victoire bien plus difficiles à atteindre. Pour le reste, il s’agit d’une partie plus classique de jeu de plateforme/action en 3D avec … des contrôles pas vraiment très agréables. La visibilité pour les sauts est très limite, ce qui est assez commun avec les jeux de l’époque. Le pire étant pour les sauts car s’il faut courir pour sauter un peu plus haut, cela fait également glisser un peu et donc rends difficile le fait de rester sur une plateforme. De plus, suivant le niveau on dirige Astérix, très rapide, ou Obelix, bien plus pataud. Et à qui on met la phase de plateforme en région montagneuse … qui glisse … Devinez ? Gagné, Obelix.  Si ces niveaux ne sont pas très longs, ils sont un peu complexes au vu de ces phases de plateforme.


On part à gauche pour mieux frapper au centre.

Il faut souvent jouer avec ces territoires spéciaux qui sont bien plus faciles à conquérir. En effet, envoyer un seul soldat sera souvent mortel contre des légions très supérieures en nombre. Cette manœuvre permettant de sauver les troupes fraîchement débarquées de la phase des renforts tout en éliminant d’énormes contingents romains. La phase finale du jeu, qui se lance dès que les ingrédients pour la potion de Panoramix sont récupérés, sera en mode beat’them all contre les bien connus pirates de Barbe-Rouge et ensuite contre César lui-même. Alors sinon, que penser de ce jeu bien loin de ce que la jaquette laisser présager ? Eh bien je l’ai étonnamment apprécié, vraiment. Si les phases de lancer de romain et le niveau de la montagne sont clairement des plaies à jouer, le reste est très plaisant et on se bat contre un empire romain assez bien géré. L’intelligence artificielle joue très correctement et le tout est servi par de bonnes musiques. Que demander de plus finalement ?


Libertééééééé !!!

Asterix m’a étonné avec son jeu de stratégie qui tranche avec tous les précédents jeux sur le petit gaulois. Cependant, il faut reconnaître que ce pari osé fonctionne carrément bien. Il faut bien sûr apprécier les jeux de stratégie mais la simplicité du gameplay rend cet Asterix pourtant très accessible. Une très bonne pioche, donc.

Appréciation globale
7/10





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